Les groupuscules fascistes qui sévissent à Calais vont toujours plus loin dans l’ignominie. Leur stratégie d’instauration de la terreur envers les migrants et tous ceux qui les aident ne fait que s’intensifier. En prémice à la manifestation prévue dimanche qui regroupera une bonne partie de ce que la France compte comme consanguins bas du front nostalgiques du IIIème Reich, ces groupuscules ont mené hier une attaque ciblée : une bénévole de 15 ans, engagée auprès des migrants, a été frappée, y compris au sol, en sortant de l’école. Elle a dû être hospitalisée.
Calais Ouverture et Humanité a publié un communiqué détaillant le déroulement de l’attaque (informations confirmées par Lutte En Nord) :
Bonsoir
Ce que nous craignions tous a fini par arriver. Cet après-midi, une jeune bénévole de 15 ans s’est fait agresser à la sortie de son lycée. Un homme brun, cheveux très courts, vêtu d’un pantalon et blouson noir, tatouage sur les bras, casquette kaki sur la tête et chaussé de boots style rangers lui est tombé dessus sans crier gare. Sous le prétexte de lui demander du feu, il lui a asséné un violent coup de genoux dans l’aine. La jeune fille est tombée. A sa victime par terre, il a ensuite asséné un violent coup de pied dans le sternum. Elle était seule donc forcément sans défense. Il l’a laissée par terre sur les mots « si je te vois dimanche, je te flingue ! ». La police est venue avec les pompiers qui l’ont emmenée à l’hôpital. Elle est blessée physiquement et très choquée psychologiquement.
Ce n’était pas une attaque d’un larron tenté par l’occasion. C’était ciblé et intentionnel. Il le lui a dit. L’attaque d’un homme venu défendre les valeurs de la France contre la violence des migrants de Calais. L’attaque d’un homme partisan de ces groupuscules qui clament haut et fort que la France serait bien plus saine sans tous ceux qui ne correspondent pas aux critères physiques, culturels et religieux qu’ils ont déterminés. L’attaque d’un homme venu « sauver Calais » et qui a jugé que l’agression d’une jeune fille faisait partie de sa mission de sauvetage. Ou peut-être s’agissait-il simplement d’un calaisien en train de sauver sa ville.