Les salariés de Bayard ont fait grève une heure dans la journée à l’appel des syndicats du groupe de presse et d’édition, propriétaire de « la Croix », suite à la nomination d’Alban du Rostu. La CGT a affirmé son soutien en rappelant que "la grève est un puissant outil pour contrecarrer les ambitions de ces ultrariches fascistes dans la presse et l’édition." Voici son communiqué.
Le jeudi 28 novembre 2024, les salarié·es du groupe Bayard, propriétaire notamment du quotidien La Croix, sont mobilisés par la grève, à l’appel de leur intersyndicale, pour signifier leur opposition à l’extrême droite. Ce mouvement intervient après la nomination au poste de directeur de la stratégie et du développement d’Alban du Rostu, très proche du milliardaire ultraconservateur Pierre-Édouard Stérin, connu pour ses prises de position d’extrême droite et pour financer les campagnes du Rassemblement national, via le projet Péricles.
La volonté de Stérin et ses sbires de faire main-basse sur des titres de presse et des maisons d’édition n’est pas nouvelle. Déjà, il y a quelques mois, il avait tenté de prendre le contrôle de l’hebdomadaire Marianne ; seule la mobilisation massive de la rédaction l’en avait empêché.
Le Syndicat général du Livre et de la communication écrite CGT, dont plusieurs adhérents travaillent pour le groupe Bayard, tient à affirmer sa plus profonde solidarité avec les salarié·es mobilisé es contre cette tentative d’entrisme de l’extrême droite.
La grève est un puissant outil pour contrecarrer les ambitions de ces ultrariches fascistes qui tentent de s’imposer dans la presse et l’édition pour mieux diffuser leurs idées racistes, xénophobes, sexistes et antisociales.
Le SGLCE combat et combattra toujours les idées et les pratiques de l’extrême droite, à l’antipode de ses valeurs internationalistes de solidarité et de fraternité, et ce, partout où elles s’expriment.
Paris, le 28 novembre 2024