Ille-et-VilaineLe canon français de Stérin en Bretagne ?! Ni à Piré, ni à Goven, et nulle part ailleurs en ville comme en campagne
Parce que l’extrême droite n’a pas sa place à Piré, ni à Goven, ni en Bretagne et nulle part ailleurs, levons-nous !
Mercredi 5 Nov. 18h30 : REUNION PUBLIQUE d’information sur le Canon français et Stérin au Bar L’accueil Breton (GUICHEN)
Vendredi 7 Nov. 17h30 : RASSEMBLEMENT FEST-NOZ pour fêter l’annulation des banquets du Canon Français - Place du Vert Buisson (BRUZ)
Pétition ouverte ! https://www.change.org/canon-francais-goven
L’appel à mobilisation ouvert à signature pour les associations, commerçants, syndicats et autres organisations ... SIGNER L’APPEL A : [email protected]
Flyer imprimable pour aller informer ses voisins et faire un covoiturage !
Appeler, envoyer mails et courriers aux élus locaux et au préfet pour mettre pression et demander l’annulation ([email protected] ; [email protected] ; [email protected] ; [email protected] ; [email protected] ; [email protected])
Signé des habitants mobilisés des pays des Vallons de haute-Bretagne, Vitré, La Guerche-de-Bretagne, Châteaugiron, la Roche aux Fées, et de Rennes métropole.
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APPEL : Le Canon Français de Stérin en Bretagne ? Ni à Piré, ni à Goven, et nulle part ailleurs en ville comme en campagne.
Après la victoire de l’annulation des banquets du Canon Français au Château des Pères à Piré-sur-Seiche par la mobilisation des habitants du territoire [1], Pierre-Alexandre Mortemard de Boisse et Géraud du Fayet de la Tour espèrent maintenir leurs banquets au Château de Blossac à Goven les 7-8-9 Novembre.
Financé par le milliardaire Pierre-Edouard STERIN le Canon Français (CF), (comme "Les nuits du bien commun" ou le label "Les plus belles fêtes de France" où par ailleurs P.A Mortemard de Boisse est administrateur) est une partie émergée de l’iceberg du plan PÉRICLÈS [2] (acronyme pour Patriotes / Enracinés / Résistants / Identitaires / Chrétiens / Libéraux / Européens / Souverainistes). Son but : 300 mairies pour le RN aux municipales de 2026 et assurer une "victoire idéologique et politique" de l’extrême droite d’ici 2030.
Les organisateurs du CF ont beau revendiquer des évènements totalement ’apolitiques’ à visée festive et commerciale, la chaîne de financement et les liens avec leur actionnaire Stérin sont factuels. Les banquets et leurs bénéfices servent donc indirectement à son projet, sans que tous les participants en soient pleinement conscients ou informés [3] ... Si le Château des Pères comme d’autres artistes interrogés4 se sont sentis dupés, De La Rousserie (propriétaire du château de Blossac), comme les habitués qui viennent en avion et train faire une croix de plus sur leurs bérets savent les idées que porte le CF.
Bérets, bretelles, foulards : les déguisements de P-A Mortemard de Boisse et Géraud du Fayet de la Tour servent une aristocratie qui s’encanaille et avance masquée pour servir l’extrême droite. Malgré une charte de bonne conduite, tristement révélatrice d’un besoin de canalisation des dérives, ces dernières se multiplient. Des témoins en attestent [4] comme à Rennes ou à Angers : chants à la gloire de Bardella, saluts nazis, propos et intimidations racistes envers des habitants et personnels de sécurité, un "à mort les bougnoules" ou encore dans la presse un "C’est un repas comme on aime, parfait, entre patriotes" [5] . Suite à ces débordements, des salles et communes qui les avaient accueillis refusent leurs retours. [6]
La fausse déclaration du CF sur les motifs de notre mobilisation (opposant musulmans et français [7] , l’affiche "Marre du racisme anti-français, on est chez nous !" placardée sur un panneau du Château des pères, les commentaires haineux et racistes sur les réseaux sociaux d’influenceurs et la stigmatisation de notre mobilisation par les médias d’extrême droite (JDD News de Bolloré, Breizhinfo) n’ont fait que confirmer l’évidence et légitimer notre mobilisation citoyenne non violente, universaliste.
Jusqu’à présent, la Bretagne semblait épargnée par l’extrême droite et son repli nationaliste. Dans la crise économique et politique actuelle, nous devons nous serrer les coudes en ville comme en campagnes, faire rempart face à la désignation d’un ennemi de l’intérieur, d’un bouc émissaire responsable de tous nos maux, terreau qui pourrait nous faire revivre les heures les plus sombres de l’histoire avec hier les juifs, aujourd’hui les noirs et les arabes.
Mais comme partout ailleurs, des digues cèdent, en particulier en milieu rural où les violences racistes se banalisent. Avec cette année : l’assassinat islamophobe par un militant du RN de Aboubakar Cissé dans la mosquée de La Grand-Combe, « La chasse au nègre » à Royères de Vassivière [8] , les attaques de militants fascistes à coups de batte de baseball à Brest [9] , un agriculteur élu de la Coordination rurale (syndicat agricole récupéré par le RN [10] ) accusé de traite d’êtres humains [11] , ou encore il y a quelques semaines l’expulsion d’un salarié agricole sans-papier arrêté sur son lieu de travail à Nouvoitou...
La franchise/start-up du Canon Français est un levier d’influence culturelle et politique qui alimente ces violences. Elle instrumentalise notre ruralité, sa paysannerie et ses traditions à des fins nauséabondes de repli identitaire. Or le barrage républicain ne se limite pas aux élections, l’extrême droite ennemie des travailleurs, des femmes et des minorités, nous la combattons dans les urnes, dans la rue, et dans nos campagnes même sous ses formes les plus insidieuses.
Face à cette nouvelle tentative du CF à Goven l’objectif reste le même : Habitants, commerçants, paysans, élus, associations, continuons à bâtir un front uni dans nos campagnes pour l’annulation de ces banquets !
Car nous sommes toutes et tous concernés par la lutte contre le fascisme et le racisme dans nos campagnes. Nous voulons des fêtes populaires (pas des fêtes pseudo- traditionnelles à 80€ l’entrée, Depuis toujours les associations et habitants font vivre nos traditions bénévolement dans des salles communales et n’ont jamais eu besoin d’un château) des villages vivants, où les habitants se réunissent pour danser, manger et se rencontrer. Sauvons nos terroirs et leurs traditions pour une ruralité ouverte et solidaire !
La mobilisation initialement prévu à Piré aura finalement lieu dans le pays de Goven :
le mercredi 5 novembre à 18h30 : une réunion publique d’information sur les Canon Français de Stérin - Bar L’accueil Breton à GUICHEN
vendredi 7 novembre à 17h30 : un rassemblement Fest-Noz pour fêter l’annulation des banquets - Place Vert Buisson à BRUZ
Le Canon Français de Stérin en Bretagne ? Ni à Piré, ni à Goven, et nulle part ailleurs en ville comme en campagne.
Des habitants des pays Vitré, La Guerche-de-Bretagne, Châteaugiron, la Roche aux Fées, Vallons de haute-Bretagne, ainsi que de Rennes métropole.
Pour signer l’appel en tant que collectifs ou associations envoyez un mail à : [email protected]
