Plusieurs collectifs du Puy-en-Velay appellent à se retrouver devant la préfecture du Puy-en-Velay à 20h pour une assemblée populaire de lutte, quelque soit le résultat des élections législatives.
Le barrage électoral à une arrivée de l’extrême droite au pouvoir, qu’il ait alors été victorieux ou non, n’est pour nous qu’un préalable à partir duquel modifier les rapports de forces politiques et sociaux. Une majorité d’entre nous a fait barrage contre l’extrême droite aux élections présidentielles de 2002, 2012, 2017. Combien d’entre nous sont ensuite rentrés chez elleux ? Une certitude : les politiques ultra-libérale et raciste, la répression policière, la structuration sexiste des relations sociales, n’ont cessé d’attaquer nos conditions d’existence, de tuer certain:e:s de celles et de ceux d’entre nous que notre société protège le moins, et de réprimer inlassablement celles et ceux d’entre nous qui ont osé tenir la rue – Gilets jaunes, populations racisées, minorités de genre, militant:e:s, syndicalistes, travailleurses...
À PARTIR DU 7 JUILLET, NOUS NE RENTRERONS PAS CHEZ NOUS !
Et nous appelons à massivement nous mobiliser et à nous organiser selon les modalités que nous déciderons ensemble, afin d’inverser les rapports de force dans le champ social. Afin de défendre nos droits et de réinstaurer les acquis sociaux détruits par les gouvernements successifs — en commençant par une remise à plat du système des retraites et de la redistribution des richesses, de l’accès aux soins et à une nourriture digne. L’accession au pouvoir du RN, si elle devait avoir lieu, ne serait que le résultat mécanique des politiques ultra-libérales et autoritaires des gouvernements successifs qui ont banalisé, normalisé et intégré dans leur discours et dans leur pratique les idées de l’extrême droite. Il nous faut trouver ensemble comment stopper la marche inexorable de l’autoritarisme et des répressions qu’il entraîne, mettre un coup d’arrêt aux violences générés par la droitisation orchestrée par les gouvernements successifs, et empêcher la fascisation complète de la société. Nous appelons à mettre en place les solidarités nécessaires et à tisser les alliances qui nous permettront d’organiser la rupture avec un système mortifère, ultralibéral, raciste et sexiste. Ni la haine ni l’exploitation ne sont une fatalité. Et notre colère peut devenir une force pour des modes d’organisation solidaire.
DÈS LE 7 JUILLET, RETROUVONS-NOUS !